Story XV de Piracicaba

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Lundi, 3 heures du matin. Le téléphone sonne : un homme avec un fort accent Portugais me dit,

- »Allo, Mr. Blink ?

Moi à peine réveillé,

-Meuoui ?

-Bonjour, c'est Mr. Lordello Bellan Filho ,je suis président du XV de Piracicaba, un club du Brésil. J'aimerais que vous soyez l'entraineur de mon équipe pour la saison prochaine. »

-Eh Jimmy t'as pas bientôt fini tes blagues ? T'as vu l'heure ?

Mon frère, Jim, a bien l'habitude de faire ce genre de blagues.

- »Oh excusez-moi Mr. Blink je n'avais pas pensé au décalage horaire ! Je peux peut-être vous envoyer un mail pour plus de détails ? »

Je n'ai pas le temps de calculer, j'ai trop sommeil. Je lui laisse mon adresse mail.

Le lendemain, je consulte ma boite, à ma grande surprise, je vois effectivement que j'ai un mail d'un club Brésilien. Ce mail me propose le poste d'entraineur, et me fixe un rendez-vous pour le mercredi sur place, afin que je discute des formalités administratives et de quelques petits détails. Le billet d'avion est à ma charge, je serais remboursé plus tard (…).

Je regarde sur Google où ce trouve ce petit bled paumé. Apparemment c'est à mi-chemin entre São Paulo et Rio.

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Au moins si le club ne me plait pas, je pourrais toujours aller à la plage.

Je réserve mon billet et je fais mes valises, après tout c'est mon premier poste.

Faudra que je pense à leur demande s'ils vendent des cheeseburgers là- bas.

En arrivant à l'aéroport, je constate que le président himself m'accueille, dans son plus beau costard blanc.





Après six heures de route dans une vieille 4L, on arrive enfin au siège du club.

Le président me montre les installations, et en passant je vois que les joueurs sont à l’entrainement. Quatre m'ont tapé dans l’œil.



















Dans son bureau, le président me propose un contrat de 3 ans à 1,500 par mois. J'y appose mon autographe.

- »Si ça ne vous dérange pas, je vais retourner voir les joueurs à l'entrainement

-Pas de problème, me répondit-il.

-Monsieur, au fait...

-Oui Will ?
(J'avoue dit comme ça ça fait bizarre).

-Y a pas un endroit où on vend des cheeseburgers dans le coin ? »

En une semaine, le moins qu'on puisse dire c'est que les concurrents n'ont pas trainé pour se renforcer!(en vert)

Heureusement, une bonne surprise m'attend en ce qui concerne les transferts (en rouge).





Afin de ne pas me laisser surprendre, je recrute une bonne affaire





80 000 E

Je prends aussi un jeune gardien que j'ai repéré et qui ne nous rejoindra pas avant Noël






Pour le fun, je crois que j'ai aussi trouvé l'un des plus vieux joueurs encore en activité





En passant devant une vieille étagère, je remarque des trophées poussiéreux





Je me dis qu'il va falloir en rajouter un ou deux, mais que c'est certainement pas avec ces bras cassés que je vais y arriver, je vais devoir recruter...

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En attendant, c'est bientôt le premier match, je suis légèrement tendu, juste assez pour me faire mal digérer mon cheeseburger.

Bon... premier match... comment dire ?

Tout avait pourtant bien commencé, on avait eu droit à un petit spectacle local.





Une sacrée raclée, on a été nuls de bout en bout.





Ca m'a coupé l'envie d'un cheesburger.

Il va falloir prendre de grandes décisions, je recrute des staffs, et de nouveaux joueurs.

















3 000 E
Il a pas l'air bon comme ca, mais je l'ai déjà observé jouer, et il est largement meilleur que ca





80 000 E

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Au fait, j'avais oublié, voici le groupe de mon championnat





Apparement, le championnat est divisé en 10 groupes, les 2 derniers descendent, les 2 deux premiers jouent des plays-offs.


Ainsi que la une d'un journal qui a été publié à mon arrivée ici.

Deuxième match, pas mieux





La physionomie du match a été la même, c'est-à-dire qu'on a été nuls de bout en bout, pas capables de poser le pied sur le ballon.

En plus Alas se prend un rouge pour contestation... quel c n !

Enfin on prend notre premier point, yes !





On aurait pu gagner, mais c'était sans compter sur la maladresse des attaquants qui ont manqué l'immanquable, va falloir que j'amène de la concurrence pour les motiver un peu.

De plus, on peut remercier notre nouvelle recrue, un jeune gardien qui est là pour remplacer l'incompétence des miens, et qui arrive en prêt pour un an. Très prometteur.

Bon, ben c'est reparti comme d'hab...

- »Eh, Will tu sais que la fin du mercato c'est dans une semaine...

-Déjà ??? »

La phrase du président m'a légèrement fait peur, on doit se magner au plus vite pour boucler le mercato, vu qu'au Brésil celui-ci se termine fin Juillet, et non fin Août comme en Europe.

De plus, après 3 semaines d'entrainement, je crois que si on garde cet effectif on risque pas de monter.

Après tout, on est au Brésil, on doit bien pouvoir trouver des prodiges au coin de la rue.

J'active quelques filières, et après quelques jours, voici le résultat :































9 recrues.

J'ai cherché à ce qu'il y ait quand même une certaine logique dans ce mercato, en effet, on a fait venir que des attaquants pour (ENFIN) marquer un but, et des défenseurs pour (ENFIN) ne plus en prendre.

A part Gregory, tous sont venus pour un an, et sans que j'aie à les payer.

Et le moins qu'on puisse dire, c'est que ça a l'air de marcher.

Et on continue sur notre lancée...





Deuxième bonne nouvelle, j'ai enfin trouvé ma charnière centrale !

Je crois que Humberto, un jeune qui me semble très prometteur, et Valdo, un joueur expérimenté, a donné de bons signes de solidités, plus que Carlos Eduardo.

Comme le disait le grand philosophe Patrick Sébastien : Pourvu que ça dure !!!





Le match a été d'une rare intensité, les occasions se sont succédées, et finalement on a su trouver les ressources pour l'emporter, on y a été au mental, et c'est encourageant pour la suite et pour l'équipe.

En attendant, c'est déjà la mi-saison dans ce championnat, et c'est plutôt pas mal.





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Au fait, voici trois joueurs que j'ai oublié de présenter, et qui ont rejoint mon effectif, sous de prêts ou définitivement, mention spéciale pour Silva qui a joué en Europe.

Vu que c'est la « mi-saison », je laisse deux jours de quartier libre aux joueurs et j'en profite pour aller faire un tour à la plage et me manger des cheeesburgers.

Cependant, un quotidien national me contacte pour une interview, et j'accepte. Voici l'article.

Arrivé dans une grande agitation médiatique, Will Blink est le premier entraineur Américain à exercer au Brésil. A mi-parcours du championnat, nous l'avons rencontré au Barão da Serra Negra, pour une interview exclusive et dans un style qui le caractérise bien : sans concession.

Will, tout d'abord, quel bilan tirez-vous de ces premiers matchs ?
-Mitigé. Si nous avons réalisé de bons derniers matchs, il faut constater que les premiers ont été catastrophiques. Je pense que nous avons su redresser la barre, mais que l'on doit continuer sur cette lancée, et ne pas se relâcher.

Vous avez été très actif sur le marché des transferts, notamment vers la fin, ces recrues étaient-elles prévues, où étaient-ce des roues de secours ?
-Elles étaient prévues . Le seul problème, c'est qu'elles ont été longues à venir. Je ne voulait pas commencer le championnat avec l'effectif que j'avais en arrivant, pour la bonne raison qu'il n'était pas assez étoffé. Il a donc fallu se renforcer, mais ça a pris du temps.

Ces recrues sont-elles la raison de votre récent bon parcours ?
-Oui. Du moins en partie, car elles ont permis de créer un turn-over, mais les joueurs seuls n'y peuvent rien. Je ne doute pas de mes capacités d'entraineur (sourire), j'ai aussi légèrement modifié l'entrainement et on s'est axés sur ce qui nous faisait défaut, la circulation de balle, l'impact physique et l'animation offensive.

En ce qui concerne le mercato, il paraît que vous pisteriez un jeune milieu offensif, Inzaghi ?

F*** ! Comment il a su ça ?
En effet, je piste depuis quelques temps ce joueur, mais personne ne le sait ! Je décide de jouer à l'idiot.

-Inzaghi ? Mais c'est impossible, comment voulez-vous que je fasse signer un joueur du Milan AC !

Non, Inzaghi, un joueur qui évolue au Portugal.
-Connais pas. Mais je vais le pister, et s'il est bon, vous toucherez une commission sur son transfert (rire).

Conclusion sur les transferts, quels sont les joueurs qui vont ont le plus satisfait ?
-Chico, un jeune gardien qui a un énorme potentiel, il peut aller très loin. Je suis aussi content de ma charnière centrale Valdo-Humberto qui me donne des bons solides de stabilité, il y a une bonne complémentarité. Hamilton et Silva, qui vont bien ensemble, surtout le premier, qui fait toujours la bonne passe au bon moment, c’est très positif. Alas s'est un peu réveillé, mais il est toujours un peu juste des fois. J'attends mieux. Toro a un énorme potentiel, il peut faire très mal.

Revenons sur votre parcours personnel, comment un Américain s'intéresse-t-il au foot ?
-Oh, c'est une longue histoire. Vous savez, en Amérique, tous les enfants jouent au foot, c'est logique, vu qu'on peut y jouer avec un ballon, alors que d'autres sports comme le Base-ball ou le foot Américain nécessitent du matériel plus coûteux.
Mais pour ma part, j'ai vraiment su que j'aimais le foot quand j'avais une dizaine d'années. En 1986, quand le Mondial s'est déroulé au Mexique, toute la communauté Mexicaine de mon quartier était déchainée. Par chance, j'avais des voisins qui étaient justement Mexicains, et très sympas. J'ai d'ailleurs suivi plusieurs matchs de la compétition chez eux. Quand j'ai vu l'ambiance des stades, la fameuse « ola » et le nombre de gens qui suivaient ces matchs à la télé, et ce des fois pendant leurs horaires de travail, j'ai compris que le foot n'avait rien à voir avec nos sports Américains.

Quelles sont vos équipes préférées ?
-J'aime beaucoup des équipes comme Manchester United ou Liverpool, justement pour cette communion entre eux et leurs supporters. Mais mon équipe préférée reste l'Olympique Lyonnais, c'est certainement un peu étrange pour vous, mais quand j'ai commencé à suivre les championnats Européens, c'était l'année où Marseille avait remporté la Champion's League, et dans le championnat de France, j'ai remarqué une équipe qui se débrouillait très bien, avec une une équipe composée de jeunes sortant de leur centre de formation. Depuis, je n'ai pas arrêté de suivre cette équipe. Leur modèle de développement est un exemple pour moi.

Que peut-on vous souhaiter pour la suite de votre carrière ?
-J'aime beaucoup le XV de Piracicaba, car c'est le club qui m'a donné ma donné ma première chance, j'espère donc les remercier en allant en Première Division le plus vite possible. Après si je dois aller en Europe, rentrer chez moi ou arrêter ma carrière car je suis mauvais, on verra bien. Si j'ai l'occasion de devenir le sélectionneur de l'Argentine, on verra bien.

Là le type me regarde bizarrement avant de sourire, il doit pas avoir le sens de l'humour.
Un peu vexé, il me demande en guise de dernière question :

Ça passe d'abord par des victoires contre des équipes plus petites ?
-En effet !

L'interview se termine là-dessus.

Le lendemain j’achète leur journal.





Dans la rubrique « Indiscrétiãos », je tombe sur le fameux article,






Inzaghi, joueur évoluant au Portugal, serait pisté par le XV de Piracicaba. Selon nos sources, ce joueur devient une priorité pour l'entraineur, afin de renforcer son effectif, cependant la somme du transfert reste inconnue.

J'attrape le président, et je lui en touche deux mots. Conscient de cette fuite, il m'annonce qu'il va essayer de trouver le responsable et éviter que cela se reproduise. Il vaudrait mieux éviter...

Retour au championnat, et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'on est bien repartis.
Mini-évènement : Toro n'est plus le seul à marquer des buts, Henson en a aussi marqué un !

Pour le prochain match, j'appréhende un peu. On a beau jouer contre le dernier, la semaine dernière ils ont gagné contre le leader 2-0.





Mes doutes étaient fondés, on réalise une mauvaise opération comptable avec ce nul. C'est vrai que mon coaching a été gagnant, Juliano (rentré en jeu) intercepte le ballon et passe à Taco (rentré en jeu) qui centre pour Toro qui marque.

Le problème c'est qu'on reste troisième, alors que dans le même temps le cinquième passe second, et le premier a perdu contre le quatrième, ce dernier passant premier (vu qu'ils se sont affrontés aujourd'hui). Et dire qu'on aurait pu être seul en tête avec une victoire...

Bref, le mercato a beau être fini, ça ne m'empêche pas de recruter :





Un jeune buteur très prometteur.

Mais là encore grosse surprise, le président vient me voir,

- »Dis Will, à propos de ton buteur Biélorusse, »

Je comprends ses craintes, je vais faire signer un gamin de deuxième division inconnu, je tente de le rassurer

- »Vous inquiétez pas, c'est un très bon joueur !

-Non, c'est pas ça, je te fais entièrement confiance en ce qui concerne les transferts. C'est seulement qu'on a pas le droit à plus de trois joueurs étrangers ».

Ben tiens, voilà autre chose. Avec Henson et Alas, sachant que le gardien Sud-Coréen va pas tarder à arriver, on a déjà nos trois étrangers. Je m'arrange pour que le transfert se fasse après Juin de l'année prochaine, ça me laissera du temps pour réfléchir. Deuxième surprise, en consultant le règlement du championnat je m’aperçois qu'en plus on ne peut pas aligner plus de deux joueurs étrangers sur la feuille de match. Vaste chantier qui m'attends encore.

Allez on reste sur notre lancée

Je le sentais...





Au vu de nos dernières performances, c'est sûr que je craignais ce match, et j'avais raison. On ne marque plus de buts, et face à l'équipe intouchable du groupe ça pardonne pas. Mais le plus grave dans tout ça, c’est qu'on retrouve le niveau de jeu qu'on avait au début de saison, c'est-à-dire pas grand chose. Après cette défaite, on se retrouve cinquième du groupe, et le premier non-relégable se rapproche.

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Je commence à préparer la saison prochaine. En écumant les réserves des grands clubs Brésiliens, je tombe sur ce jeune joueur, qualifié d'attaquant prometteur. Ce qui me surprend le plus, c'est qu'il a été prêté à Santos, mais que son club d'origine vient d'une division non classée, donc plus qu'amateur. Je me dis qu'un club aussi prestigieux n'a pas pu se tromper, et vu que ce joueur est en fin de contrat, je le contacte. Comme ça, j'aurais au moins un attaquant.

Après notre nul et une défaite, je décide de changer un peu la préparation de l'équipe, non pas que je change leur entrainement, mais la préparation mentale de l'avant-match . Juste avant de commencer, je fais un petit speech sur l'intérêt que l'on a de gagner ce match.En effet, si l'on perd, où du moins on ne gagne pas, je crois qu'on peut faire une croix sur la montée. C'est pourquoi j'explique qu'ils se doivent se donner à fond, car je sais qu’ils sont capables de bien mieux. Aussi, je décide de mettre un petit peu de musique pour les motiver :

Un petit choix extrait de ma playlist personnelle.

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Allez c'est l'heure du match...





J'en crois pas mes yeux, on aurait dû gagner ce match AU MOINS 15-0 !!! Mais à cause de la maladresse des attaquants on gagne sur le strict minimum!Pas croyable... Enfin, les trois points sont déjà ; c'est l’essentiel.

Cependant, je dois gérer un début de mutinerie...





Deuxième match, c'est un peu mieux :





Henson a été moins performant sur son côté droit que la semaine dernière, mais il fait un bon match, Gregory a pas mal joué lui aussi, il a marqué, c'est mérité. Au classement ça va mieux, puisqu'après cette victoire, on passe premier!

Ça doit être l'effet Blink 182

Et le mieux c'est qu'un nul pour le prochain match suffirait à nous qualifier. Mais une victoire c'est bien mieux...

Deuxième mutinerie...





Quelques jours plus tard, il déclarera à le presse qu'il est heureux de son rôle.

Ben alors, pourquoi tu nous em...bêtes ?

En attend, je recontacte un joueur qui avait refusé à plusieures reprises de signer chez moi. Vu qu'on est premiers de notre groupe, je tente le coup. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que des bons résultats aident à se décider...





Il est pas bête le petit, il se décide à peut-être rejoindre mon club, mais il en profite pour demander une augmentation en cas de montée de 15%. Alors qu'il a rien fait.

Finalement, il partira à Alverca.

Dernier match de poule, on joue contre une équipe qui nous avait posé pas mal de problèmes à l'aller, mais on avait quand même gagné, je suis donc plutôt confiant. Si nous un nul nous suffit, c'est pas leur cas, car ils ont beau être deuxièmes, une victoire leur est impérative, je met donc mes joueurs en garde, et leur dit de rester prudent.

Je leur remet un petit Blink 182 pour les motiver avant le match

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Le moins qu'on puisse dire, c'est que nos adversaires du jour savent très bien qu'il leur faut une victoire, ils n'ont de cesse d'attaquer dans ce match. Mais on résiste, et on se crée quand même quelques occasions, ce qui set pas trop mal, mais insuffisant à mon goût , car un but nous mettrait dans une position assez inconfortable. Et mes soupçons étaient fondés.. 37ème minute, Tuti un attaquant adverse trouve le chemin de nos filets, concrétisant la domination adverse. Là, on est mal barrés...

Surtout que la mi-temps arrive, et qu'on joue toujours pareil...

Petit speech à la mi-temps, je remotive les joueurs, mais j'avoue que vu efficacité de nos hôtes, je sais pas si ça va faire grand-chose...

Deuxième mi-temps, le match repart sur les mêmes bases. Mouais...

54ème minute, coup du sort. Dykson, un défenseur adverse donne un coup de pied à Gregory, sur un coup-franc en notre faveur, pourtant pas très dangereux... Ils jouent à dix, à nous d'en profiter !

Cependant, nos adversaires ne se dégonflent pas ; plutôt que que de reculer, ils décident de jouer à trois défenseurs, en conservant leurs attaquants et en continuant à faire monter leurs ailiers ! Quelle bande d'idiots, on va pouvoir mieux jouer nos contres...

En supériorité numérique, on arrive pourtant toujours pas à marquer...

66ème minute, Ferreira, un de leurs joueurs se blesse. Mais vu qu'ils ont déjà effectué tous leurs remplacements, ils jouent à 9 !

Mieux encore, ils ne reculent toujours pas ! Ils jouent avec leurs deux attaquants, leurs quatre milieux, et... deux défenseurs !

Ré-organisation tactique, je passe à trois défenseurs, quatre milieux et trois attaquants. Je ris intérieurement en pensant à ma prochaine victoire qui se dessine...

Mais rien n'y fait, on ne marque toujours pas. Pire, ils parviennent encore à se procurer des occasions !
Je remarque qu'on se procure plus d'occasions, mais aussi qu'on est souvent hors-jeu...

COMMENT AI-JE FAIS POUR NE PAS Y PENSER PLUS TÔT ? En étant plus qu'eux en attaque, il est plus facile pour eux de jouer le hors-jeu! Je décide alors de jouer avec deux attaquants, et un milieu offensif au centre, afin de limiter cette erreur. Je donne de nouvelles consignes aux joueurs : excepté les défenseurs centraux, tous peuvent centrer et tirer de loin. Ça devrait théoriquement marcher.

71ème

72ème

73ème

82ème

86ème

Le temps passe, et rien n'y fait, on ne marque toujours pas... Toro, Galvao, Silva, personne ne trouve la faille. Alors les joueurs tentent des tirs de loin, sans plus de réussite... Et le temps passe... Canela, assis sur le banc de touche, me demande si je veux connaître le score de nos adversaires pour la montée. Je lui répond que non.

Galvao tente de loin, sans succès. C'est pas en tirant à côté que 'on va gagner...

88ème, Hamilton tente lui aussi sa chance, voyant que le gardien est légèrement avancé. Je me dis « aucune chance, une fois de plus ».

Aucune chance en effet, son ballon part bien trop haut...

Et puis, il a tiré trop fort...

Je le vois de là le ballon va partir dans les tribunes...

D'ailleurs, le gardien adversaire ne bouge même pas...

Son ballon a une trajectoire trop bizarre pour rentrer...

Personne ne bouge sur le terrain...

Son ballon part tellement haut, qu'il a failli heurter un pigeon qui passait par là...

Il a quand même une trajectoire bizarre son ballon, il se met à redescendre d'un coup...

C'est pas ce qui inquiète le gardien, qui ne bouge toujours pas...

Le ballon ne va pas aller dans les tribunes mais sortir en 6 mètres je crois...

L'arbitre de touche met son sifflet à la bouche, il se prépare d'ailleurs à siffler le dégagement...

C'est quand même marrant on dirait que le ballon redescend plus vite qu'on ne le crois...

Je me dis que s'il y a 6 mètres ça va se jouer à pas grand-chose...

Ça me rappelle Benjamin dans le dessin animé « L'école des champions », qui faisait à peu près les mêmes tirs avec sa Frappe de l'aigle...

Il descend vite le ballon...

Le gardien commence un peu à s'inquiéter, il se met à courir...

C'est bizarre je sais pas si ça vient de moi mais de ma place on dirait que le ballon ne va pas sortir...

Grand silence dans le stade...

HAMILTOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON !!!

Personne y croit dans le stade mais il a bien marqué, il a logé le ballon dans le petit filet opposé au ras du poteau.

Tout le monde est surpris, mais ça fait 1-1 à ce moment-là on est qualifié.

Je hurle à mes joueurs « Allez on se replie, on ne se déconcentre pas ! ».

On repasse en 4-4-2, on arrête la mentalité offensive et on joue normalement. Ce qui nous empêche pas de nous exposer à quelques contres.

Chico tient la baraque, les joueurs mettent le pressing.

J'arrête pas de regarder ma montre, allez quelques instants il faut tenir !

94ème. L'arbitre siffle. Fin du match.





Explosion de joie sur le stade. Je me mets à courir sur la pelouse et vais faire le fête avec mes joueurs. C'est peut-être bête, mais à ce moment je pense à Hamilton. Je me dis que Sergipe, le club auquel je l'ai acheté, a été relégué il y a déjà trois journées. Et dire que s'il y était resté il n'aurait même pas été titulaire, alors qu'aujourd'hui, c'est le héros de toute une ville.

Je saute dans les bras de Galvao et de Cuca. Ces joueurs ne sont même pas capables de marquer un but ou de faire une passe correcte, mais aujourd'hui, je les aime.

Notre joie contraste avec la déception de nos adversaires, ils étaient qualifiés pendant 50 minutes et finalement ils n'iront pas. Étalés sur le terrain, ils ont le regard vide. J'essaye d'en réconforter quelques-uns. Si leur entraineur avait reculé au lieu de toujours jouer offensif...
Oups, l'entraîneur ! J'ai oublié d'aller lui serrer la main ! Je vais le voir et je lui dit « Bien joué ». Un peu absent, il me répond « Félicitations à vous ». Il doit savoir qu'il a sa part de responsabilité dans cet échec, ça lui servira peut-être...

On rentre aux vestiaires, le président avait prévu cinq caisses de champagne en cas de qualification. A ma grande surprise, il n'y en a que trois.

Puis le président arrive, et je comprends où sont passées les deux caisses manquantes...

- »Vill, me dit-il, Vill, viens me voar... Tu sais...quand je t'ai engagé, j'o...j'o...j'auré jmé...mais alors jmé...imaginé que on en arrive là...tu...tu...je t'aime !!! ».

C'est bête, j'ai pas fait « Mec bourré » en LV2, mais je crois tout de même comprendre qu'il est satisfait de mon travail.

Je lui réponds - »Vous savez Monsieur, je ne fais que mon travail à la tête de l'équipe, d'ailleurs cette qualification n'est pour moi qu'un moyen de vous remercier pour m'avoir accordé la possibilité de diriger, pour la première fois de ma carrière, une équipe. J'espère que ce n'est qu'un début d'une belle séries de joies et de victoires qui nous attend. »

Enfin, c'est ce que j’aurais aimé lui répondre. Car à peine avait-il finit sa phrase, qu'il était déjà parti, en slip, faire la fête avec les joueurs, à danser sur la table et sauter dans la piscine.





Ce n'est qu'un match, qui certes qui nous qualifie pour le second tour, mais on est pas encore montés. Mais je crois que la tension qui nous a entouré pendant ce match explique que l'on fête cette qualification.

Je croise Hamilton, notre buteur de la soirée. Je lui dit »Oh mec, je regrette pas de t'avoir acheté, même si t'étais pas donné ! »

Il ne dit rien, mais je vois dans ses yeux qu'il est content que le coach soit heureux de son match.

Après, on est parti au Macumbão, une boîte de la ville, on a fêté ça dignement, mais au fond de moi, je sais que ce n'est que le début. Car maintenant, on a un second tour jouer, et là ça va être autre chose. La route est encore longue...



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Oooooooooh...la gueule de bois...

Les lendemains de fête sont souvent difficiles, j'en ai encore la preuve avec ce mal de tête.
On est rentrés tard et on s'est bien éclatés, je pense que pas mal des joueurs sont dans le même état que moi ce matin.

Allez, je me prends un Efferalginho 1000 et je file au bureau.

J'ai laissé la journée de libre aux joueurs afin qu'ils se reposent mais moi j'ai deux trois trucs à régler.

A mon arrivée au club, je croise le président. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que sa tête aujourd'hui contraste avec celle de l'homme qui dansait en slip hier soir. Il avait franchement un visage fermé.

- »Mal dormi Président ?

-Non, mais j'ai reçu le tirage au sort de notre qualification... »

Ah oui c'est vrai, avec toute cette histoire j'ai oublié de regarder notre tirage au sort.

Il me tend une feuille, apparemment on va jouer contre Santa Inês.

- »C'est qui ces bouffons ? »

Le président me montre un article de journal. Il est écrit qu'ils ont fini premiers de leur groupe, et la presse les a surnommés « Les invincibles ».

Les invincibles...Et ta sœur ?

Meilleure attaque, meilleure défense, des stats impressionnantes...

- »Ils ont l'air de savoir faire des passes les petits ! » dit-je au président.

Celui-ci me regarda d'un air choqué. Il n'avait pas l'air de comprendre pourquoi je prenais cette nouvelle aussi bien. D'un autre côté, ça fait que trois mois que je suis au Brésil, je n'ai pas eu le temps d'apprendre les réputations de toutes les équipes.

Puis en plus avec ce mal de tête... Je comprends ce que ressentais John McClane dans Die Hard 3. Ça fait quatre heures que j'ai pris un aspirine, je devrais pouvoir en prendre un autre maintenant.

Et f***, j'en ai plus !

Je croise un préparateur dans les couloirs, il me demande :

- »Ça va Will ?

-T'aurais pas un aspirine... ? »

Ça y est, le moment tant attendu est arrivé...





Plutôt pas mal, même si le score aurait pu être de 3-5, vu le nombre d'occasions manquées de chaque côté, un match très ouvert. La réputation qu'ils avaient n'était pas infondée,ils nous ont posés pas mal de problèmes surtout en première mi-temps. Mais ils se sont un peu éteints en seconde, et on a su en profiter. C'est seulement leur deuxième défaite de la saison à domicile.

A la conférence d'après-match, un journaliste me demande :

- »Ça fait quoi d'avoir battu les Invincibles ?

-Ça fait quoi d'avoir donné ce surnom à une équipe qui se fait battre par les premiers pigeons venus ? » lui répondis-je.

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En partie, ce succès est dû à notre dernière recrue, arrivée il y a quelques temps déjà, et qui nous fait beaucoup de bien. Ce joueur était inespéré, car à la base il ne voulait pas venir.

Le match retour a été plus expéditif...





On s'est un peu ennuyé, même si en termes de stats on les écrasés (ils n'ont tiré qu'une fois à la 65ème minute!).

A la conférence d'après-match, on m'a demandé ce que je pensais de la partie :

- »C'est à l'image de notre saison, on domine, on tire beaucoup, mais à côté... »

Cette fois on a eu le tirage juste après le match :





Le président, plus calme que la fois précédente, m'a demandé ce que je pensais de notre tirage.
Je lui ai répondu la même chose que la dernière fois, vu que le CFZ n'a pas l'air d'être une mauvaise équipe (elle a finit première de son groupe, et remporté plusieurs de ses matchs 5-1!), mais que d'un autre côté je ne connais pas cette équipe.

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En interne, je convainc un de mes joueurs de ne pas prendre sa retraite.

Match aller, ca a été dur...





Sutout que le match retour, c'est à l'extérieur.

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- »Will, qu'avez-vous pensé du match ?

-Mauvais résultat... »

Match retour :





J'y croyais pas mauvaise entame, mais Taco se réveille (enfin !) et nous plante ses deux premiers buts de la saison. Toro se paye le luxe d'un pénalty.

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- »Will, que pensez-vous du résultat ?

-Bon... »

Apres le match, notre recruteur se décide à nous quitter.

Il part pour un club éliminé, et le pire dans cette histoire c'est que ça ne nous rapportera que 4 000E...





Enfin, il faut continuer, et on a notre tirage de match.





Match assez surprenant.



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On a gagné facilement à mon goût, mais Taco continue à marquer et on a un avantage sérieux, donc c’est déjà ça.

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A la conférence d'après-match on me demande :

- »Vous avez un avantage pour le match retour, vous jouerez donc votre prochain match décontracté ? »

Je peux pas dire « Oui, car j'ai l'ai l'impression que nos adversaires sont vraiment mauvais donc on ira juste pour visiter la ville ». Je réponds donc :

- »Non, vous savez on respecte notre adversaire, nous nous chargerons donc de jouer ce match retour sérieusement ».

Match retour.





Ça a été chaud, on est pas passés loin... D'un autre côté, j'avais fait tourner l'effectif, et ce n'était pas le meilleur possible.

Il n'y a pas eu de conférence d'après-match. Enfin il y en a eu une, mais j'y suis pas allé, je nous voyais déjà vainqueurs j'ai mis mon équipe semi bis et résultat on a failli se faire sortir. Je vais réfléchir sur cette erreur de jeunesse dans mon coin, c'est pourquoi je vais pas à la conférence.

Enfin bon, on est qualifiés, mais pour moi ça reste un échec personnel, une faute professionnelle.

Allez premier match de la finale :






J'ai oublié de préciser, la finale au Brésil c'est encore quelque chose de particulier. Au lieu de faire la finale entre deux équipes sur deux matchs (ou un), il y a quatre équipes qui s'affrontent en un mini-championnat en aller-retour, les deux premiers montent, les deux autres vont se faire bénir.

Le moins qu'on puisse dire, c'est que le match fût corsé, et le match âprement disputé, au final on fait un nul. Si les autres équipes du groupe sont aussi combattives, ça risque d'être dur.


Mon joueur me donne sa réponse, il décide de partir en retraite. Dommage il avait des bonnes capacités sur le terrain, malgré son âge.





Enfin bon, bonne nouvelle ; on a enfin retrouvé un recruteur pour remplacer l'autre parti à l'ennemi.

Deuxième match, toujours aussi pas simple.





Gregory a été nommé homme du match, et d'un autre côté ça se comprend. Il marque le premier but, il offre le pénalty à l'adversaire en faisant une faute sur un attaquant adverse, puis il marque les deuxième et troisième buts pour nous. A noter aussi qu'avant son troisième but, j'ai bien cru qu'il avait bouffé la feuille de match puisqu'à 2-2, il se retrouve tout seul devant le but à 3 minutes de la fin, il tire... sur le poteau. Mais il s'est rattrapé après, donc je lui en tient pas compte.

Mais je dois reconnaître que ca m'aurait dérangé de perdre contre Mamoré, une équipe avec un nom aussi ridicule...

Mamoré, tsssss.

Voici mon nouveau recruteur, plus en détail.

A u moins une victoire nette ce coup-ci.





On gagne ce matche en deux minutes, enfin c'est toujours mieux que de le perdre.

A la fin des matchs allers, on est bien placés.





Une victoire au prochain match et on est quasiment assurés de monter.

Bon, ben c'est pas pour ce coup-ci qu'on va monter.





On se prend un but en infériorité numérique, mais il faut dire que les adversaires ont poussé, et ça a fini par marcher. C'est pas catastrophique on est toujours en position de force dans le groupe.

Le prochain match a beau être décisif, on sent que l'équipe se relâche, il y a une belle ambiance, et d'ailleurs ça se ressent à l'entrainement...





Ça y est.





On a mis la vitesse supérieure dans ce match, et d'ailleurs ça s'est senti en première mi temps, où les adversaires ont été étouffés par notre jeu. Reginaldo était absent à cause de son poignet fracturé, et Toro est sorti à  la pause à la suite d'un mauvais coup. On se prend deux buts finalement, mais je n'en veux pas à mes joueurs. D'ailleurs, j'ai même applaudi le premier de l'autre car je savais que la victoire ne pouvait nous échapper, et donc par la même occasion la montée. Chico se prend un but un peu bête puisque sur un coup-franc il dégage mal la balle, et un joueur en profite pour marquer. Enfin bref, nos supporters qui ont fait le déplacement ont fêté ça dignement, dans les tribunes.





et au coup de sifflet final, les joueurs se sont jetés les uns sur les autres, car ça y est, on est promus. Cependant, pas question de faire la fête jusqu'à point d'heure, car on a beau monter, on est pas encore champions. Le prochain sera décisif pour l'attribution du titre, et je ne veux pas qu'un taux d'alcoolémie anormalement élevé nous fasse foirer ce match.

Je croise le président dans les vestiaires, et il s'étonne de me voir aussi peu enthousiaste :

- »T'es pas content de monter Will ? T'as vu ta tête

-Je ne serais content que lorsque nous serons champions monsieur ».

Dans son regard, je sens qu'il est satisfait de m'avoir m'embaucher. Non seulement on monte, ce qu'il n'aurait jamais imaginé en début de saison, mais en plus je veux lui ramener le titre de champion. Il a engagé un entraineur ambitieux, et il sait que ça lui sera positif pour l'avenir du club.

La scène de joie tant attendue a eu lieu, et entre les supporters, qui fêtent ce titre dans les tribunes,





et les joueurs qui se jettent les uns sur les autres, je ne sais plus où donner de la tête. Victoire courte, mais qui nous permet de remporter ce titre de champion.





Les supporters finissent par envahir le stade, le tout dans une ambiance bon enfant.





Par contre j'ai eu un choc culturel. En effet, en Europe, quand une équipe gagne un titre, on passe la fameuse chanson de Queen, « We Are The Champions ». Au Brésil, on a une autre façon de fêter ça...

Code:

http://www.wat.tv/video/bellini-samba-janeiro-28kuz_2i2ut_.html

En rentrant aux vestiaires, je retrouve le président. J'avais encore l'image de cet homme, passablement saoul, le jour où nous nous étions qualifiés pour les plays-off du championnat. Mais c'était rien comparé à l'homme totalement bourré qui essayait vainement de me parler (enfin d'aligner deux mots).

- »Vill, je... Vill je t'aime ! Je t'aime ! Je t'aime je t'aime JE T'AIME ! »

J'ai vraiment cru qu'il allait me demander de lui faire un gosse.

Enfin, il est parti se jeter dans les douches avec les joueurs.





Mais vu son état, il faudrait plus de trois litres d'eau en pleine figure pour le dessaouler.

Pas de conférence de presse cette fois-ci. Enfin, il y a des journalistes qui, au détour d'un couloir, ont réussi à me poser une question :

- »Will, aujourd'hui vous êtes champion, qu'est-ce que cela vous fait ?

J'ai à peine eu le temps de répondre « Vous savez, quand on a joué notre premier match à Bragantino on en a pris 5, et pour le second on en a pris 2 à Tubarão, alors le titre est vraiment inespéré ! »que les joueurs m'ont porté dans les couloirs pour me jeter à l'eau aussi.

Après avoir quitté les lieux (sans nettoyer évidemment)






on est retourné au Mucumbão pour faire la fête jusqu'à point d'heure.

Je laisse les joueurs partir en vacances dès le lundi. Moi je reste une semaine de plus pour finaliser quelques transferts, qui nous serons bien utiles après cette montée.