Roger Rodrigues da Silva - Xavier Gravelaine do Brasil !

Roger Rodrigues da Silva, dit « Roger »


J'espère que c'est positif, lisons ça.

In Game

Ce joueur, ailier ou buteur, est un jeune élément à ne pas louper. Ayant tendance à très vite s’engager avec un gros club de son pays (Santos en tête), il coûte vite très cher. Si vous êtes les premiers dessus, vous pouvez l’enrôler pour moins d’un million d’euros, une broutille au regarde de ce qu’il vous apportera.


C'est comme ça qu'on vise les sommets ?

Aussi bien capable de casser une ligne défensive par un geste bien senti, un dribble ou une accélération, que de soutenir un attaquant et de scorer en bon opportuniste, il passe rarement une saison sans faire un double-double, à savoir un total à deux chiffres en terme de buts et de passes décisives. Il apporte immédiatement sur le terrain, ne se blesse que très rarement, ne connaît aucune difficulté d’acclimatation : en un mot comme en cent, une véritable perle.


Recrute-moi, je suis comme ça !

In Real Life

La carrière du petit Roger fut tout sauf un long fleuve tranquille. Repéré par le club de Ponte Preta (son club au démarrage de la partie), il y reste de 2003 à 2005, marquant à huit reprises en trente-neuf apparitions. C’est le moment choisi par l’un des cadors du pays, São Paulo, pour venir enrôler le jeune espoir. S’il remportera une Libertadores, il ne s’imposera jamais réellement au sein de cette écurie et il commencera un périple à faire baver d’envie Xavier Gravelaine.


Xavier qui ? C'est positif ou pas, ça ?

Pendant près de cinq ans, il enchaînera les prêts plus ou moins fructueux : Palmeiras, autre figure du championnat  brésilien (deux buts en seize apparitions), Ponte Preta, club de ses débuts (un but en quatre apparitions), Al Nasr aux Emirats (trois buts en neuf apparitions), Sport Recife (treize buts en quarante apparitions), Fluminense, club qui a notamment révélé Marcelo (trois buts en onze apparitions), Vitoria (quinze buts en trente-et-un matchs) et Guarani (six buts en autant de rencontres).


Evidemment que je fais l'avion, t'imagines pas combien de fois je l'ai pris...

En 2010, à l’instar de nombre de ses compatriotes, il tente l’exil japonais et s’engage avec le club des Kawisha Reysol où il ne reste qu’une saison, scorant à trois reprises pour quatorze rencontres avant d’être prêté à Ceara (le club, pas le joueur, pour deux buts en douze rencontres).


Comment ça Ceara ? Vous allez me prêter à un mec qui marche sur le ballon... ?

Il revient à ses premières amours et s’engage avec l’AA Ponte Preta où il marquera seize buts en disputant quarante-trois parties. Mais les Brésiliens aiment bouger et, naturellement, il repart à Sport Recife où il marquera huit buts en vingt-six matchs avant de jouer, la même année, quatorze matchs pour huit buts.


Prochaine étape, l'ASSE ? Y'a moyen au bout d'un moment, non ?

Nouvelle parenthèse asiatique pour le vainqueur de la Libertadores puisqu’il s’engage chez les Suwon Bluewings, en Corée du Sud. Là-bas, il marquera sept petits buts en trente-deux matchs. Nouveau retour au pays où il signe à Chapecoense (désormais mondialement célèbre suite à la tragédie vécue par ce club) où il jouera vingt-six matchs pour douze buts. Bahia la même année (trois buts en neuf rencontres), puis le Red Bull Brasil et un retour à la maison à Ponte Preta la suivante (deux fois onze buts en respectivement quinze et trente matchs).


J'y peux rien, la bouffe asiat' me manquait. Elle me rend heureux.

Finalement, depuis cette année, l’ancien espoir a bien bourlingué et officie désormais avec Botafogo où il a, jusqu’à présent, marqué un but en quatre apparitions.


Le même maillot que Titi à New-York, on s'en rapproche... Comment ça Trump ne veut pas ?

S’il a bien voyagé et n’a jamais connu la Seleçao, l’avant-centre auriverde aura eu une carrière honnête à l’image de ce que vivent de nombreux Brésiliens. Auteur de 132 buts en 404 matchs joués, il est évidemment très loin des sommets promis par le jeu. Mais avec une moyenne d’un but tous les quatre matchs, il reste un buteur à la carrière honnête qui n’aura jamais connu de saison sans trouver au moins une fois le chemin des filets.


Hitachi...é ta carrière ? Pas forcément vrai.

Il est aujourd’hui âgé de trente-deux ans et porte le numéro neuf au sein du club de Botafogo. Il totalise une Copa Libertadores avec São Paulo (2005), un championnat de Pernambucano et une coupe du Brésil avec Sport Recife (2008) ainsi qu’un titre de membre de l’équipe-type de l’année en championnat Paulista en 2016.


Tout la haut, je te dis ! Je devais être tout la haut !

N’ayant jamais vu jouer ce joueur de mes propres yeux, j’ai deux me baser sur deux fiches Wikipédia pour essayer de voir ce qu’était devenu ce personnage que j’admire toujours autant sur cet opus. Certaines infos peuvent donc être fausses.


Allez, on repart. Un nouveau club pour moi, une nouvelle partie pour vous.